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Echos et Merveilles : entre rêve et réalité, le voyage était réussi !

Mis à jour le lundi 30 janvier 2017 par Toulouscope

Les 27 et 28 janvier, la salle du Bascala, à Bruguières, accueillait le festival Echos et Merveilles dédié aux cultures de l'imaginaire. Tu n'y étais pas ? Pas de panique, car Toulouscope s'est rendu sur place pour toi ! Nous allons te faire un petit débrief en images de ces deux soirées au cœur des cultures de l'imaginaire. Vendredi soir, 19 h 30. La file d'attente est longue devant les portes du Bascala. Les bénévoles s'activent pour que tout le monde entre à l'heure. Le temps de récupérer nos accréditations et nous voilà à l'intérieur. Tous les spectateurs s'installent dans les gradins ou plus près de la scène, sur les chaises installées dans la fosse. Plusieurs centaines de personnes sont déjà là, et d'autres continuent d'entrer. Beaucoup sont venus en famille, avec leurs enfants, d'autres entre amis, d'autres encore ont joué le jeu et se sont costumés pour l'occasion. On sent tout de suite que l'ambiance est détendue, quasiment familiale, comme si tous ces gens se connaissaient déjà. Et c'est bien le genre d'atmosphère que cherchait à instaurer l'organisateur du festival, Nicolas Chaccour, qui nous avait accordé une interview la semaine dernière. Pour ouvrir le festival, le talentueux musicien Guilhem Desq nous fait découvrir le son envoûtant de sa vielle à roue électrique, un instrument atypique aux sonorités multiples. Les premières notes sont électrisantes, on ne saurait dire ce qui est plus hypnotisant : la faculté qu'a Guilhem de maîtriser à la fois la roue et le clavier, ou ce son si particulier produit par le frottement des cordes. On découvre tout l'univers de l'artiste, qui nous fait voyager en haut de la montagne ou dans des contrées mystérieuses où des libellules tombent amoureuses des baobabs. Les sonorités enchanteresses de la vielle à roue résonnent et persistent dans les esprits, avec un son très particulier produit par le chien, ce petit élément en bois qui créé des vibrations stridentes et donne tout son charme à cet instrument du Moyen-Âge. On ne peut qu'admirer la virtuosité de l'artiste qui manie la vielle à roue avec une facilité déconcertante, il est même difficile de quitter des yeux ses mains qui se promènent sur les touches avec une grande dextérité. On reste finalement sans voix de cette prestation musicale, mais pas lorsqu'il s'agit d'acclamer l'artiste à la fin de sa performance. Un beau moment très apprécié par le public.

La prochaine artiste a monter sur scène est la harpiste Cécile Corbel, mais avant cela, un petit tour au bar s'impose, le temps que le staff mette tout en place. Dans le hall du Bascala, une buvette a été installée à côté du trône de fer sur lequel on peut se faire photographier. Petit bémol, on n'a pas le droit d'entrer dans la salle de concert avec sa boisson, on est donc obligé de rester debout pour boire notre demi. Mais point positif, il n'y presque pas d'attente pour prendre sa consommation, on est donc servi en moins de 10 minutes. On boit à peine notre dernière gorgée qu'on nous appelle pour retourner à l'intérieur, le prochain concert est sur le point de commencer. Sur scène, quatre musiciens entourent la chanteuse et harpiste Cécile Corbel : Cyril à la guitare, Christophe aux percussions, Benoît au violon et Julien au violoncelle. Cécile se tient au milieu, avec sa harpe. La douce voix de la chanteuse bretonne commence à inonder la salle au rythme de Mama always told me, un morceau qui rappelle les conseils que nous donnaient nos mères et qu'on ne suivait pas toujours. Sur des airs aux accents gaéliques, la voix légère et suave de Cécile Corbel nous transporte dans un monde féerique, loin d'ici. De la Bretagne à l'Irlande en passant par le Japon, l'univers de Cécile Corbel fait voyager les sens, comme les morceaux Belfast, Waterfalls ou Sans faire un bruit. Emprunts de magie, ses chants s'inspirent parfois de la mythologie celtique, notamment Winter Child. Vient le moment tant attendu par de nombreux fans dans la salle, les morceaux du film d'animation japonais Arrietty, le petit monde des chapardeurs, réalisé par Hiromasa Yonebayashi et scénarisé par Hayao Miyazaki, dont Cécile Corbel a réalisé la bande-originale. Le public ne peut retenir son excitation lorsque résonnent les premières notes de The Neglected garden et Our house below. Le concert est une vraie réussite et les spectateurs, enchantés, ont des étoiles dans les yeux. On se sentirait presque reposé après tant de douceur et de féerie. Encore mieux, juste après sa représentation, Cécile Corbel a animé une séance de dédicace dans le hall du Bascala, pour le plus grand bonheur de ses fans qui se sont empressés d'aller faire signer leurs CD ou DVD et de discuter quelques instants avec la chanteuse. C'est aussi ça qu'on aime sur ce festival : la proximité et l'accessibilité des artistes avec le public, la possibilité de les rencontrer et d'échanger avec eux. La définition même d'Echos et Merveilles !
La dernière partie de ce premier soir de festival, et non la moindre, est sur le point de commencer, avec un peu de retard certes, mais la mise en place pour ce dernier concert demande du temps, et pour cause : le Neko Light Orchestra s'apprête à donner une représentation de 2 h 30, avec les Echos de la Terre du Milieu, qui rend hommage aux musiques d'Howard Shore des doubles trilogies Le Seigneur des Anneaux et le Hobbit, et son tout nouveau concert les Echos de Westeros qui rend hommage à la série américaine Game of Thrones ! Les Toulousains du NLO sont accueillis sous les applaudissements du public, visiblement très impatient de découvrir ou redécouvrir le groupe de musiciens. C'est donc parti pour un voyage en Terre du Millieu, en passant par le Rohan, le Mordor, la Comtée. Sur scène, les musiciens sont concentrés, car ce concert est l'un des plus compliqué à exécuter. Les thèmes incontournables du Seigneur des Anneaux sont évidemment reconnaissables, repris à la sauce Neko, et on l'avoue ça nous a fait frissonner de plaisir.
La chanteuse, Norieh, à la voix puissante et cristalline, est toujours aussi fabuleuse dans ses interprétations. Quelques problèmes techniques sont cependant venus entacher la représentation, notamment lors d'un morceau de la Terre du Milieu où la violoncelliste Nanou devait se lancer sur un solo endiablé, mais aucun son n'est sorti de son instrument. Heureusement, les Nekos retombent toujours sur leurs pattes, et les petits désagréments de ce genre sont à peine perceptibles (on a appris plus tard, par exemple, qu'Alex Mc Fly a eu des petits soucis avec sa guitare, sans qu'on s'en rende compte).
Les quelques notes qui sont jouées ensuite ne trompent personne : nous voilà bien sur les terres de Westeros, au sud du Mur, ou au Nord selon si vous êtes très courageux. Le trône de fer se tient fièrement sur scène, quand une jeune fille rousse aux airs de Sansa Stark déambule entre les musiciens accompagnée de Lady, sa louve en chair et en poils qui a l’air un peu effrayée par tout ça. Le NLO nous offre une demi-heure d’errance sur les terres lointaines des sept royaumes, du territoire du Nord à celui de Dorne, tantôt dans les airs à dos de dragon, tantôt sur terre à cheval. Si on reconnaît aisément le thème du générique de la série, réalisé par le compositeur Ramin Djawadi, les autres morceaux sont moins évidents à reconnaître, principalement tirés de la saison 3, mais la magie opère dans tous les cas. Les Echos de Westeros sont une franche réussite pour la formation toulousaine qui s’illustre une fois de plus par son talent indéniable pour faire voyager son public au-delà du monde réel. On a déjà hâte d’assister à la version longue du concert ! Le public ovationne le groupe, mais n’est pas encore rassasié, et la salle pleine à craquer du Bascala en redemande encore. Les Nekos ne se font pas prier pour nous jouer un dernier morceau, un petit medley du Seigneur des Anneaux. Et pour finir la soirée en beauté, quoi de mieux que quelques pas de danse ? Les chaises poussées, le public est invité a venir se joindre aux bénévoles pour danser et acclamer une dernière fois le NLO qui ne se fait pas prier pour participer à la fête.
Cette première soirée se termine finalement à 1 h 30, et on l’avoue, on était un peu fatigué. Mais le bilan est plus que positif après ces concerts qui nous ont laissé des tas de musiques fantastiques en tête. L’organisation était au poil, même si on a relevé quelques petites améliorations qui pourraient être apportées, en particulier de pouvoir boire dans la salle. En tout cas, on a déjà hâte d’être le lendemain soir pour la seconde partie du festoche, qui sera un peu plus folle et déjantée avec Libertalia, Les Compagnons du Gras Jambon, Acus Vacuum et le Naheulband ! Sans oublier la fameuse taverne tenue par le restaurant Le Tranchoir. Et pour animer la soirée entre deux concerts aux côtés de Neko Nico, une special guest : dame Gaea l'invocatrice.

En forme pour le 2ème jour, ambiance troubadour garantie !

Samedi soir, le Bascala a ouvert ses portes à 18 heures pour accueillir le public lors de cette deuxième soirée de festival. On trépignait d’impatience à l’idée des quatre concerts qui nous attendaient, mais aussi pressé de découvrir la taverne et les menus que nous avait concocté Le Tranchoir. Dans la salle du Bascala, les chaises qui la veille remplissaient l’espace de la fosse ont été retirées pour laisser la place à une soirée plus déjantée et à une foule compacte qui commence déjà à s’agglutiner au bord de la scène. Les festivités sont lancées par les joyeux flibustiers de Libertalia, une bande de maudits pirates adepte d’une musique folk celtique et d’un rhum vieilli en fût de chêne de Madagascar. L’équipage est au complet : le maître-canonnier entraîne ses camarades avec ses chants, pendant que le Gabier s’élance sur le pont et que Richard surveille l’horizon du haut de sa vigie, toujours sous l’œil du quartier maître. Le tonnelier s’occupe de servir une ration de rhum à ses compagnons, tandis que le charpentier donne de son accordéon accompagné par le chirurgien à la flûte. Dans des tourbillons intrépides, Sonya la Rouge fait danser les drapeaux de pirates autour d’elle et tournoie sur scène aux côtés de ses camarades, alors que Dihya se lance dans une danse orientale sensuelle. La pirate Ann Bonny nous a également fait le plaisir d'être sur scène le temps de quelques chansons.
A travers leurs chansons, ils racontent leur vie sur les mers, voguant entre pillages et abordages de Tortuga à New-York. Et soudain, portés par cette ivresse piratesque (et peut-être parce qu’on a abusé du rhum), le sol se met à tanguer comme si nous nous retrouvions à bord de leur navire, en route pour les terres libres de Libertalia ! La bande de boucaniers est déchaînée sur scène, et sa joie communicative se transmet au public qui se met également à danser et à chanter sur les airs de Haul Away sur le Molly McGuire. Le public désespère lorsque les caisse de rhum sont vides sur Marée Basse et se mettrait presque à pleurer lors du Naufrage du rafiot. Pour ne pas rester sur cette triste fin, Libertalia nous fait le plaisir de jouer un dernier morceau, avant de nous dire au revoir. L'appel du large est irrésistible ! Place désormais aux Compagnons du gras jambon, un groupe de six troubadours et ménestrels qui écument fêtes populaires de villages et tavernes pour vous divertir et vous faire voyager dans le temps, à l'époque médiévale où le vin coule à flot et le gras jambon emplit vos estomacs. Première surprise lorsque les joyeux compagnons montent sur scène : frère Vik commence à faire tinter de sa nyckelharpa, un instrument bien mystérieux entre le violon et le piano, de la même famille que la vielle à roue. Oscillant entre chants scandinaves et médiévaux, la bande de ménestrels dégage une puissante énergie et investit la scène de sa vitalité et de sa bonne humeur. On est rapidement conquis par cette musique franche tout droit inspirée de légendes celtes et parfois même d'histoires d'amour, parce que oui, Les Compagnons du gras jambon ont aussi un cœur (entouré de gras, certes). Le public saute, chante, danse, et est même convié à un flashmob médiéval sur Raven, Rotten & Grisen, l'histoire d'un fermier qui chasse de son champ un lapin, un rat et un cochon qui voulaient le traverser. Et c'est là tout "lard de divertir les gens-bons", en les faisant participer à leurs paillardises scéniques.
Et pour finir ce concert gras et grivois, mais tellement plaisant pour les jambons que nous sommes, Moustache, du groupe belge La Horde, fait son entrée sur scène, dans son plus beau costume, pour nous offrir un duo à la nyckelharpa avec Frère Vik' absolument mémorable pour les yeux et les oreilles !
Après toutes ces gaudrioles, il est bien temps d'aller nous restaurer, parce que mine de rien, ça creuse ! Direction la taverne, où le restaurant Le Tranchoir a pris place pour nous servir notre repas. Plusieurs menus sont disponibles, un plateau chaud et un froid à 10 euros, des desserts à 3 euros, de la bière ou de l’hypocras, il y en a pour tous les goûts ! Pour ceux qui préféraient le plat chaud, civet de cerf, jambon confit ou demi-poulet étaient servis avec du pain et des fromentés, et pour les assiettes froides, la Karadoc (avec de la charcuterie) ou la Végéta (houmous, fromage, tapenade...). Le service a été clairement optimisé cette année, et l’attente n’était pas très longue, on a pu manger rapidement et à notre faim dans une ambiance finalement assez bruyante, entre les nombreux autres festivaliers qui festoyaient, le serveur qui appelait les gens lorsque leur assiette était prête et les enceintes qui retransmettaient tout ce qui se passait sur scène en direct. C’était d’ailleurs une bonne idée de procéder de cette façon étant donné qu’il était impossible d’aller se restaurer sans rater le début d’un concert. On a donc manqué une partie du groupe Naheulband, mais on a vite fini de manger pour aller assister à leur prestation qui était la plus attendue par les fans. A l'aventure compagnon ! Il est temps d'accueillir l’avant-dernier groupe du festival, l’un des plus attendus ce soir, et ça se voit : dans la fosse, la foule s’est amassée au plus près de la scène, les gradins sont remplis eux aussi. Une ambiance de folie règne au Bascala, et pour cause, le Naheulband est sur scène ! Les joyeux lurons rôlistes, qu'on n'a plus besoin de présenter, entraînent le public dans leurs péripéties d’aventuriers qui dégénèrent bien souvent en bagarre (surtout pour Lili la guerrière). Les fans entonnent en chœur les refrains les plus connus, Le Laridé du poulet, Crom, Troll farceur et elfe farcis, La marche barbare… Le groupe décalé nous embarque dans son univers médiéval-humoristique, avec une musique "rôlistichaotique à fort taux d'epicness" comme ils l'écrivent. Pendant près d'1h30, le Naheulband ne s'arrête pas et enchaîne les morceaux, avec leur bonne humeur communicative. On se délecte de leur humour et surtout de leur musique qui nous rappelle toutes ces heures passées autour d'une table et tous ces bons souvenirs entre amis rôlistes. Et quand vient la fin du concert, le public en redemande et est exaucé. On n'est jamais déçu par le Naheulband, et pour notre plus grand plaisir, ils sont rejoint par des membres du NLO, d'Acus Vaccum et de Gaea l'invocatrice, de la série Noob, venue spécialement pour animer cette soirée . Un super final avant que le prochain groupe n'entre sur scène.
Le festival s'achève avec Acus Vacuum, groupe de quatre musiciens et une danseuse venus de Belgique. Malheureusement pour eux, la salle s'est pas mal vidée après le concert du Naheulband (probablement tous partis manger), et l'ambiance est quelque peu retombée. La musique d'Acus Vacuum nous entraîne dans un monde de guerriers celtes au son battant des tambours. Une épaisse fumée se dégage sur scène, comme un brouillard qui enveloppe les sons et nous transporte sur un champ de guerre fraîchement battu par les combattants. D'énormes ballons en forme de massue à pics sont lancés dans le public afin qu'ils les brandissent tels de fiers guerriers victorieux, ou pour se taper sur le crâne, c'est comme on le sent. On a beaucoup admiré la cornemuse en bois sculpté en tête de chèvre, qui, selon la légende, permet de tenir éveillé un mauvais dieu qui détestait la musique. La danseuse a littéralement enflammé le public avec ses éventails de feu. Les fins de festivals, c'est toujours un peu triste, alors pour faire durer la soirée, c'était rendez-vous à la taverne pour un boeuf avec tous les musiciens ! Et même si on était fatigué, on a tout de même tenu à rester jusqu'au bout, parce qu'au fond on n'avait pas vraiment envie que ça se termine.
Pour nous, le rendez-vous est pris pour le prochain festival Echos et Merveilles, qui devrait avoir lieu en avril 2018. C'est dans longtemps, mais ça vaut vraiment le coup ! Merci Neko Nico, merci aux bénévoles, artistes et staff et à l'année prochaine :)
Ce qu'on a aimé :
  • très bonne organisation les deux jours
  • peu d'attente que ce soit pour l'accès à la salle ou à la buvette
  • meilleure organisation du Tranchoir
  • avoir la possibilité de s'asseoir dans des gradins
  • la cohérence des groupes et l'ambiance générale du festival
  • le covoiturage organisé entre les festivaliers pour venir et repartir
Ce qu'on a moins aimé : 
  • pas de boissons autorisées dans la salle le vendredi
  • pas d'espace presse devant la scène le samedi
  • 10€ l'assiette Vegeta.... Un peu cher comparé aux assiettes chaudes
  • Acus Vacuum en dernier le samedi ce n'était pas l'idéal dans la programmation car tout le monde est parti après le Naheulband
  • la session "boeuf" dans la taverne le samedi soir manquait de places pour danser
  • le concert des Echos de la Terre du Milieu/Westeros aurait mérité d'être un peu raccourci (2h30 de concert en 3e partie le vendredi)

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