Retour sur le parcours de Kristi Gjezi, de ses débuts à son intégration à l’Orchestre National du Capitole du Toulouse

Crédit : Jean-Baptiste-Millot
Après une saison amputée en raison du confinement et de la crise du COVID-19, comment vivez-vous cette reprise avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ?

Quelles sont vos autres prochaines dates incontournables ?

Concert à Cologne lors d’une tournée de l’ONCT en Europe (2019). Crédit : Léo Mora
Pouvez-vous nous résumer votre parcours : comment êtes-vous devenu « premier violon solo » ?
J’ai la chance d’avoir un père musicien et violoniste. Nous avons commencé le violon ensemble, dès l’âge de 4 ans. À 7 ans, je suis entré au Conservatoire à Rayonnement Régional de Bordeaux, et très vite, au gré des facilités acquises sur l’instrument, je suis entré en 2003 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris qui est une étape importante dans la réussite d’un musicien.
Lire aussi : Que savez-vous de l’Orchestre du Capitole ? Testez-vos connaissances !
Durant mon cursus au Conservatoire de Paris, j’ai été lauréat des concours internationaux Ginette Neveu, Tibor Varga, Pablo de Sarasate et David Oïstrakh, et j’ai également participé aux grands concours Reine Elisabeth, Indianapolis et Long-Thibaud-Crespin, et ces moments restent gravés dans ma mémoire. Pendant plus de dix ans, ces concours ont forgé mon expérience ainsi que mon rapport à la scène.
Cette préparation extrêmement intense aux concours s’apparente un peu aux Jeux Olympiques des musiciens !
En 2011, j’ai décidé d’intégrer une formation symphonique. D’abord à l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo comme deuxième violon solo mais aussi à l’Orchestre Philharmonique de Marseille et à l’Orchestre de la Suisse Romande. J’ai enfin tenté le poste de premier violon supersoliste à l’Orchestre du Capitole de Toulouse que j’occupe actuellement.
Que pensez-vous de Toulouse, votre nouvelle ville d’adoption ?
Le premier lieu qui m’a marqué à Toulouse est la place Saint-Georges.

Concert de reprise à la Halle aux Grains (juin 2020). Crédit : Bernard Aïach
L’anniversaire de Beethoven avec l’Orchestre du Capitole : le programme détaillé de « L’année Ludwig – Rencontre au sommet »

De septembre à décembre 2020, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse célèbre le 250ème anniversaire de la naissance de Ludwig Van Beethoven à travers plusieurs dates exceptionnelles à la Halle aux Grains :
- Ouverture : Viva l’Orchestra ! : émotions garanties avec le Concerto n°3 de Beethoven et la Symphonie n°3 de Johannes Brahms.
⇒ Le 10 septembre à 20h (direction : Tugan Sokhiev, piano : Seong-Jin Cho)
- Beethoven solaire : la Symphonie n°8 est associée avec une oeuvre de son aîné, Joseph Haydn, la Symphonie n°95.
⇒ Le 3 octobre à 20h (direction : Maxim Emelyanychev, piano : Ishay Shaer)
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© Marco Borggreve
- Rencontre au sommet : le Triple concerto de Beethoven… mené par un trio de musiciens d’exception !
⇒ Le 16 octobre à 20h (direction et piano : Lio Kuokman, violon : Kristi Gjezi et violoncelle : Marc Coppey)
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- Parfum français : l’oeuvre du maître allemand rencontre celle de Maurice Ravel, Paul Dukas et Albert Roussel.
⇒ Le 14 novembre à 20h (direction : Fabien Gabel, piano : Benjamin Grosvenor)
- Parfum français : l’oeuvre du maître allemand rencontre celle de Maurice Ravel, Paul Dukas et Albert Roussel.

Tugan Sokhiev © Marco Borggreve
- Impérial Meister : un dialogue avec un autre titan, Richard Strauss !
⇒ Le 4 décembre à 20h (direction : Cornelius Meister, piano : Nicholas Angelich)
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- Apothéose Beethoven : l’Orchestre National du Capitole de Toulouse a décidé d’achever ce volet consacré à l’anniversaire de Beethoven avec la Symphonie n°1 et n°9 afin de revenir aux prémices du compositeur mais aussi de rendre hommage à son plus grand chef-d’oeuvre.
⇒ Le 11 décembre à 20h (direction : Joseph Swensen)
- Apothéose Beethoven : l’Orchestre National du Capitole de Toulouse a décidé d’achever ce volet consacré à l’anniversaire de Beethoven avec la Symphonie n°1 et n°9 afin de revenir aux prémices du compositeur mais aussi de rendre hommage à son plus grand chef-d’oeuvre.