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Le premier roman de Cécile Calland "Pris dans la Toile" : un polar qui met les nerfs à rude épreuve

Mis à jour le vendredi 23 octobre 2020 par Eva Kopp

Au Boudu Livre – Petite chronique littéraire par Eva Kopp, journaliste, auteure et chroniqueuse littéraire.

Le plan de la Mondaine pour démanteler un réseau de prostitution infantile : piéger le chef de l'organisation en exploitant sa passion pour la peinture. Le capitaine Nowak va recruter en prison, Vivarelli, une peintre faussaire. Entre créations, expositions de Biarritz à Paris en passant par la Toscane, la jeune femme hors-la-loi goûte à sa liberté sous condition, le capitaine veille. L'artiste et le flic mettront tout en œuvres pour délivrer les enfants. Qui Vivarelli prendra-t-elle dans sa toile ?

PRIS DANS LA TOILE Écrit par Cécile Calland Lucane Editions ISBN : 979-10-91166-13-3 20 €

 

Une intrigue qui se dessine par touches subtiles

Cécile Calland a le don de savoir, comme son héroïne Vivarelli, jouer sur tous les tableaux : celui de l’intrigue et celui de l’émotion. Impressionné(e) par les connaissances artistiques qu’elle distille tout au long du roman, on finit par se passionner malgré-soi pour l’art faussaire. Rapidement on comprend qu’elle a capturé notre attention et qu’il faudra finir le livre d’une traite pour espérer se délivrer de sa toile anxiogène. Un univers savamment dépeint d’un vocabulaire riche où l’imaginaire de la création se heurte à la rugosité cruelle de la réalité… Des personnages dessinés avec finesse, jouant des clichés… Ecrire un polar, tout un art dans lequel Cécile Calland excelle.  

Au fil des pages, extraits :

De gros galets ovoïdes d’un blanc aveuglant que Neptune aurait patiemment posés là, un à un, comme une invitation à venir les fouler. Plus la perspective s’approchait du rivage, plus ils devenaient gris et minuscules. En arrière-plan, la falaise de craie, d’une palette similaire grise et blanche, coiffée d’une chevelure de végétation, mordait les flots de sa dent pointue et de son incisive en forme d’arche. Avec quatre couleurs de pastels, Vivarelli avait ressuscité ses souvenirs d’Etretat. Elle ferma les yeux pour écouter le cri des mouettes rieuses. "
©Pierre-Yves Calland

Une Italo-ch’ti des Hauts-de-France résidant à Toulouse

 

En garde à vue avec Cécile Calland

Comment est né le roman Pris dans la Toile

Un dimanche après-midi pluvieux, j’ai ouvert un cahier d’écolier et couché sur le papier mon rêve éveillé du moment. Une véritable pulsion. Quelques lignes, aucun plan. Le lendemain, je réécrivais le texte sur ordinateur. Un an plus tard, je mettais un point final à l’histoire. Il n’y avait pourtant aucune préméditation (elle rit) heu … aucune prétention ! L’ennui est précieux ; souvent, il est l’étincelle de la création.

Il y a un travail impressionnant de documentation sur l’histoire et l’univers de la peinture mais également sur le fonctionnement de la justice et le déroulement d’une enquête. Comment avez-vous fait pour accumuler toutes ces connaissances ?

Avant d’être auteure, je suis avant tout une lectrice boulimique. Au fil des lectures, l’on acquiert un " savoir " qu’il convient de vérifier lorsque vous y faites appel. Mais le gros des connaissances est là, en vous. Pour combler les trous, Internet est un outil fantastique. Ensuite, rester à m’immerger dans la peau d’un peintre. Pour cela, j’ai pioché dans les livres de la bibliothèque familiale et lu les interviews des peintres que j’admire. Les références de ces ouvrages sont citées à la fin du roman.

Pour vous, écrire c'est…

La liberté et la jouissance absolues, sans contrainte de temps. J’exerce un métier dans lequel je suis constamment dans l’urgence. L’écriture c’est la lenteur. Un fabuleux remède contre le stress. Ecrire c’est être soi, alors même que vous êtes psychopathe, flic ou victime... Tout devient possible : zigouiller (elle rit), dire des énormités, être un homme...

Comment écrivez-vous ?

J’écris le week-end. Idéalement, quatre ingrédients me sont nécessaires : plusieurs heures devant moi, un calme relatif, un PC connecté et mon chat. Dit comme cela, ça n’a pas l’air sexy alors qu’au contraire, c’est très grisant.

Un rituel d'autrice ?

Avoir près de moi mon carnet de note quand une idée surgit en pleine nuit. Des idées, des bouts de phrase, parfois juste un mot… Comme si le cerveau détectait des pépites à saisir au vol, certains rêves me réveillent. Je les note sinon il me sera impossible de me rendormir.

Vous écriviez avant Pris dans la toile ?

Pas du tout ! Mon précédent texte remontait à celui de l’épreuve de Français du baccalauréat. Un extrait du Désert de Le Clézio. Je m’en souviens encore. J’ai obtenu 17/20 et du même coup, mon bac scientifique (rires).

Il y a des romans qui laissent une empreinte. Y a-t-il un livre qui vous influence au quotidien ?

Titanic n’a jamais coulé de Michel Pascal. Il a réussi à me faire rire (jaune) d’une tragédie.

Le dernier roman que vous avez lu ?

Je relis régulièrement les romans de Houellebecq. La meilleure école pour apprendre à écrire, c’est de lire encore et encore, de tous les genres…

Une suite ou une éventuelle série avec Novak et Vivarelli ? Un roman à venir ?  

Un second roman policier à paraître le 19 février 2021 aux Éditions Lajouanie : Lettres mortes. Le protagoniste principal sera un policier Alsacien muté à Toulouse. Il va devoir composer avec ses obsessions, une lieutenant-stagiaire qu’il déteste, une hiérarchie aux abois et un tueur qui se balade en ville. Un roman un peu plus déjanté que le précédent, avec de l’humour…

Une question que vous aimeriez qu’on vous pose ?

Dans cette aventure littéraire, qui aimeriez-vous remercier ?

Dans cette aventure littéraire, qui aimeriez-vous remercier ?

Hélène Courtade, mon éditrice, notamment pour son travail éditorial avec Pris dans la toile.

Ô Toulouse

Toulouse c'est : Lille en plus chaud et sans l’influence de la Belgique voisine (ce dernier point étant l’un de mes rares regrets). Comprenez : une ville cosmopolite, accueillante, un peu dingue. Le lieu où tout est possible. Une émotion : J’ai eu le bonheur de découvrir à la fondation Bemberg un tableau du peintre Boilly, né en 1761 dans mon village natal des Hauts de France. Ma grand-mère m’en parlait souvent quand j’étais petite. Je n’avais jamais eu l’occasion de voir l’une de ses œuvres, ni elle non plus d’ailleurs. Quarante ans plus tard, ce fut une Madeleine de Proust emplie d’émotions. Un souvenir : mon premier passage en radio en compagnie de Anne Lasserre pour son émission " un jour, un livre, un auteur ". Un lieu : l’Hôtel de police, quai de l’embouchure. Ambiance romanesque garantie... Un restaurant : les apéros tapas de l’annexe de la Braisière Un plat : les petits plats exotiques de mon mari.
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© Librairie Le Chameau Sauvage Un coup de cœur : Les libraires passionnés de chez Privat, Ellipses, Ombres blanches, le Chameau sauvage... Aidons les librairies indépendantes face aux géants du net. Une phrase : Une phrase qui commence ou se termine par " si jamais ". Je ne m’y fais pas, j’attends toujours la suite ! Attention, question piège, chocolatine ou pain au chocolat ? Réponse 1 : Chocolatine bien sûr ! (Mais les pains au chocolat sont tout aussi délicieux.) Réponse 2 : Chocolatine si l’on est à Paris, Pain au chocolat si l’on est à Toulouse. Ne jamais renier ses racines ni sa terre d’adoption. Réponse 3 : Pain au chocolat si le boulanger est antipathique (rarissime). Lui parler ch’timi si vraiment il ne fait pas d’effort (improbable).  
A LIRE : Librairies toulousaines indépendantes : suivez l’actualité littéraire de la Ville rose !

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Dédicaces à venir

La librairie Le Chameau sauvage un samedi de janvier, salon du livre d’Hiver à Montgiscard le 17 janvier (à confirmer). Suivre ses actualités sur la Page Facebook de Cécile Calland  

Événements à venir